Niveaux de difficulté : facile Période favorable : septembre jusqu'à mai
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Venir découvrir les paysages désert lors de randonnées dans le désert algérien de Djanet par Atakor, avec Akaoka ! L’Algérie est un pays d’Afrique du Nord faisant partie du Maghreb. Avec une superficie de 2 381 741 km2, c'est aussi le plus grand pays d'Afrique, du monde arabe et de la mer Méditerranée.

Le climat de l'Algérie est caractérisé par une variété d'ondulations.              

-La côte nord bénéficie d'un climat méditerranéen, avec des étés secs et chauds et des hivers doux et humides. Les villes côtières et la Kabylie bénéficient de températures comprises entre 8°C et 30°C.
-Dans la région du sud du Sahara, le climat est généralement sec dans le désert, avec des fluctuations de température allant de 45°C le jour à 5°C la nuit, avec de très faibles précipitations. Les balades dans le désert doivent se faire en hiver, de préférence avant avril.
-Dans les zones montagneuses, notamment dans la région des Aurès, le climat est rude, avec des chutes de neige (-18°C) en hiver, étouffantes en été et une chaleur sèche (50°C à l'ombre, 38°C en moyenne).
Nous vous conseillons la période de septembre à mai pour apprécier les paysages déserts d’Algérie !
Cette boucle du sud algérien alterne entre 4x4 et randonnée.
De la capitale touareg de Tamanrasset au Djanet "Perle de Tassili", découvrez une mosaïque de couleurs, de l'ocre pâle au rouge brique dans les dunes, en passant par le noir des rochers du Hoggar sculptés par le soin du vent et du sable.
Vous serez transporté dans un paysage désert magnifique, varié et inattendu.
Ce voyage en 4x4 vous emmènera sur l'ancienne route des chameaux qui transportait le sel. Un long carrefour de plaines sèches où quelques dunes pointent cet horizon sans fin.
Traversez cette magnifique région d'Algérie entre les falaises et l'oued et profitez de la quiétude de l'oasis, de la fraîcheur de la promenade Guerta et des panoramas somptueux avant de dormir dans les dunes et de la tête mémorable immortelle.
Célèbre pour ses gravures rupestres datant de plus de 12 000 ans et ses paysages déserts, la magnifique ville de Djanet est plus qu'un site archéologique et qu’un magnifique musée à ciel ouvert. Vous devez voir la sculpture qui exprime l'idéologie et qui transmet la culture ancienne à la civilisation. L'une des images les plus observées est la "vache qui pleure". Il va vous impressionner ! On ne se lasse pas de les admirer.

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Itinéraires

Jour 1

Tamanrasset

1/4 h de transfert pour l'auberge.
Arrivée à Tamanrasset et installation en auberge. Nuit en Auberge (petit hôtel saharien).

Jour 2

Tamanrasset - Assekrem

4 à 5 h de 4x4, 3 h de marche.
Nous quittons Tamanrasset après une petite visite de la ville et du marché. Départ en voiture sur la piste qui monte à  l'Assekrem où nous arrivons en fin de journée pour le coucher du soleil. Petite randonnée pour atteindre le refuge de l'Assekrem.
Nuit au refuge.

jour 3

Assekrem - Salines de l’Amador

5 à 6 h de 4x4, 1 h de marche.
Tôt le matin pour les plus courageux, lever de soleil inoubliable sur les Tézouiagues que nous quittons ensuite pour le village d'Hirafok et la petite ville-oasis d'Ideless. Bivouac le soir sur les traces des anciennes Salines de l'Amadror.

jour 4

Salines de l’Amador - Erg Tihodaine

3 h de 4x4, 3 h de marche.
Nous traversons une immense plaine pour rejoindre l'Erg Tihodaine où de magnifiques dunes nous attendent pour le bivouac.

Jour 5

Erg Tihodaine - Tafassasset

4 à 5 h de 4x4.
Visite du village d'Afara avant d'approcher les contreforts du Tassili N Ajjers aux failles multiples. Traversée du plateau lunaire du Fadnoun avant d'atteindre l'oued Dider pour voir de très fines gravures témoignant d'une civilisation d'avant la désertification. Passage au col de Tin Taradjelli avant de descendre dans la plaine du Tafassasset où les derniers sables du Ténéré bordent le Tassili. Bivouac.

Jour 6

Tafassasset - Essendiléne - Erg Admer

3 h de marche, 2 à 3 h de 4X4.
Arrivée en fin de matinée dans l'Oued Essendiléne, déjeuner sur place. Visite de la guelta et des jardins d'Essendiléne avant de nous rendre à  Tikoubaouine. Bivouac dans l'Erg Admer.

Jour 7

Erg Admer - Tikoubaouine

1 h de 4X4, 3 à 4 h de marche.
Départ vers Tikoubaouine, visite du site avec ces innombrables passages en labyrinthe. Bivouac dans les dunes.

jour 8

Tikoubaouine - Djanet

2 h de 4x4 et 1 à 2 h de marche.
Arrivée à Djanet en fin de matinée, douches et déjeuner. Dans l'après midi visite de la ville, et enfin de journée nous nous rendons sur le site de «La Vache qui Pleure» où nous passons notre dernière nuit dans le désert.

Jour 9

Djanet

20 minutes de transfert.
Transfert à l'aéroport pour votre vol de retour pour la France.

  • Les vols aller-retour si cette option a été sélectionnée lors de l'établissement de votre devis.
  • Le voyage en pension complète (sauf les repas du premier et dernier jour).
  • L'accueil et les transferts à l'aéroport.
  • Tous les transports sur place en véhicule 4x4.
  • L'hébergement en auberge le premier jour (selon le plan de vol) pendant le voyage ainsi que bivouac sous tente dans la partie désert du programme.
  • L'encadrement par un accompagnateur francophone de l'agence, un cuisinier et un chauffeur.
  • Le matériel de cuisine et de camping. Pour les bivouacs dans le désert, nous vous conseillons de dormir à la belle étoile. Toutefois, nous pouvons mettre à votre disposition une tente pour deux personnes pour votre séjour (supplément d'environ 25 euros).
  • Les repas du premier et dernier jour.
  • Les boissons et les extras personnels.
  • Les frais d'obtention du visa.
  • Les cadeaux et pourboires. A ce niveau, il n'y a aucune obligation. Chaque personne est libre d'offrir ce qu'elle désire. Les pourboires ne représentent pas un deuxième salaire, mais simplement un geste pour les remercier de l'attention qu'ils vous ont portée durant le séjour. Le plus important est la façon dont vous donnez plutôt que le montant. En règle générale nous conseillons de donner entre 15 et 20 euros par participant. Pensez simplement à faire des enveloppes séparées pour le guide et le reste de l'équipe.
  • L'assurance annulation et rapatriement.
  • Les vols aller-retour si cette option n'a pas été sélectionnée lors de l'établissement de votre devis.
  • La jonction des deux villes du Sud par la voie du Nord avec un passage à l'Assekrem.
  • Une grande variété de paysages et d'ambiances, passage dans des villages, des campements, découverte. de peintures et gravures rupestres peu habituelles.
  • Une jolie halte dans l'oasis d'Essendiléne.
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Carte d'identité :
Intitulé officiel du pays : République algérienne démocratique et populaire
Superficie : 2 381 741 km²
Population : 46,3 millions d'habitants  (2023)
Capitale : Alger
Religions : islam sunnite
Peuples et ethnies : Arabes, Berbères (Kabyles, Touaregs)
Langues : arabe (langue officielle), français et dialectes berbères (tamazight)
Institutions politiques : république unitaire à régime présidentiel. L'islam est religion d'État. Parlement bicaméral

Histoire :

Ier-XVIe siècles - L'Algérie est historiquement peuplée de Berbères, peuple né de différentes migrations au cours de la préhistoire. Ils sont soumis au Ier siècle par le puissant Empire romain, qui christianise la région. Au VIIe siècle, les Omeyyades, dynastie arabe conquérante dont l'empire a pour capitale Damas, ajoutent l'Algérie à la longue liste des pays qu'ils dominent. Ils apportent avec eux une nouvelle religion : l'islam. Les Berbères n'ont de cesse de résister aux Arabes durant les siècles suivants. Dans le même temps, la côte du Maghreb sert de base aux nombreux corsaires qui pillent les navires marchands naviguant en Méditerranée. Au XVIe siècle, le corsaire turc Barberousse, alors maître d'Alger, met le pays sous la protection de l'autorité ottomane d'Istanbul.

1830 - Colonisation de l'Algérie, quand les troupes françaises forcent le dey d'Alger à capituler. Elles se heurtent à l'armée de l'émir Abd el-Kader. Il faudra plus de quinze ans à la France pour venir à bout de la résistance de celui qui est devenu l'une des plus grandes figures de l'histoire algérienne.

1848-1943 - Après sa capitulation, en 1848, la France applique sans entraves son programme colonial. Il mélange un progrès notable des infrastructures (routes, voies ferrées) aux habituelles injustices du colonialisme : la culture locale est niée, les mosquées transformées en églises, les terres confisquées et confiées à des colons blancs. Le mécontentement gagne du terrain à partir des années 1920. En 1943, le Manifeste du peuple algérien demande l'égalité entre les Français et les Algériens, considérés comme indigènes par l'administration coloniale. Des débuts de soulèvements sont impitoyablement réprimés dans les années qui suivent.

1954 - Le Front de libération nationale engage la lutte armée contre la puissance coloniale le 1er novembre. Une première vague d'attentats, révèle l'existence d'une opposition algérienne organisée et déterminée. Elle attire l'attention de l'opinion publique française sur la situation en Algérie.

1957-1961 - Les échos en France de la bataille d'Alger (1957), le trouble de l'opinion publique française et la difficulté à justifier la politique coloniale (la Tunisie a obtenu son indépendance en 1957) poussent de Gaulle à envisager l'autodétermination du pays en 1959. Il doit alors faire face aux Français d'Algérie (les pieds-noirs), attachés à leur position dans la colonie, et à une partie de l'armée française. En 1961, des généraux français sont à l'origine d'une tentative de putsch militaire à Alger. Leur initiative échoue mais ils poursuivent leur opposition à la politique du général de Gaulle en créant l'OAS (Organisation armée secrète), qui perpétue des attentats en France et en Algérie. Un référendum est enfin organisé en métropole et en Algérie en janvier 1961. Il approuve massivement l'indépendance de l'Algérie, qui devient réalité l'année suivante avec les accords d'Évian. La guerre d'Algérie marque encore cruellement les consciences collectives. En 2000, les révélations de militaires français qui ont reconnu avoir eu recours à la torture durant le conflit ont relancé le débat en France.

1963 - Ahmed Ben Bella, issu du FLN, est proclamé président d'une Algérie ravagée par la guerre. De l'autre côté de la Méditerranée, l'intégration en France de milliers de pieds-noirs, symboles de la défaite pour les uns et de l'oppression coloniale pour les autres, crée des troubles.
Années 1960-1980 - Ben Bella n'a guère le temps de mener à bien la politique d'inspiration socialiste qu'il s'est fixée.

1965 - l'armée prend le pouvoir pour le donner au colonel Houari Boumédiène. Ce dernier privilégie l'industrialisation du pays aux dépens de l'agriculture, ce qui rend l'Algérie dépendante de l'importation de produits alimentaires. À sa mort, en 1978, il est remplacé par le colonel Chadli. Ce dernier est réélu en 1984 et 1989.

1988 – Apparition au pouvoir des signes d'une opposition, lorsque des milliers d'Algériens descendent dans la rue pour dénoncer les pénuries alimentaires et réclamer la démocratisation du régime. Le gouvernement répond en autorisant le multipartisme. Le Front islamique du salut (FIS), avant interdit, peut ainsi faire ouvertement campagne. Dès lors, il n'a de cesse de canaliser le mécontentement.

1991-1992 - La montée du FIS culmine au premier tour des élections législatives, où le parti islamique devance de loin le FLN. Le deuxième tour n'aura jamais lieu : Chadli démissionne et il est remplacé par le haut comité d'État, qui dissout le FIS et proclame l'état d'urgence. Trente ans après son indépendance, l'Algérie entre dans une crise politique.

1992 - Mohammed Boudiaf est proclamé président. Il est assassiné quelques mois plus tard et est remplacé par Ali Kafi. Le FIS, dans le même temps, n'a pas lâché prise. Sa branche armée, le GIA (Groupement islamique armé) multiplie les attentats qui plongent le pays dans la terreur.

1994-1998 - En 1994, le haut comité remplace Ali Kafi par Liamine Zeroual. Ce dernier est confirmé président par le scrutin de 1995, qui se déroule dans un climat de violence. Sa politique est marquée par l'intransigeance vis-à-vis du FIS, tandis que le pays continue à vivre dans un climat de guerre civile. En juin 1998, le chantre de la musique et de la culture berbère, Lounès Matoub est assassiné.

1999-2003 – En 1999, Liamine Zeroual annonce la tenue d'élections présidentielles anticipées et déclare ne pas être candidat. Abdelaziz Bouteflika, ancien ministre des Affaires étrangères de Boumédiène, seul candidat après le retrait de toutes les autres candidatures, est élu président. Le gouvernement formé par le nouveau chef de l'État ne marque pas de rupture évidente avec le système en place depuis la décolonisation. Depuis, l'Algérie alterne périodes de calme et vagues de violence (en particulier pendant le ramadan de 1999), tant de la part des islamistes que de la répression policière. L'Union Européenne a repris des contacts économiques avec le pays. En 2001, la Grande Kabylie s'embrase après la mort d'un lycéen dans une gendarmerie. En Kabylie, les élections locales d'octobre 2002 se déroulent dans un climat de grande violence. En mai 2003, un séisme frappe violemment l'est d'Alger, faisant 2 500 morts et plus de 10 000 blessés.

2007 – En avril, un double attentat islamiste meurtrier frappe Alger. En décembre, le terrorisme réapparaît dans la ville blanche, faisant de nombreuses victimes.

2019 - Sous la pression de manifestations de masse, et alors qu'il se présente pour un cinquième mandat, Abdelaziz Bouteflika démissionne le 2 avril 2019. Abdelmadjid Tebboune lui succède le 19 décembre 2019.

 Géographie :
L´Algérie est constituée de deux zones : le Nord, d´une superficie de 381 000 km² et le Sud, où s´étend le « territoire saharien » qui couvre 2 000 000 km². Le Nord est constitué de trois zones parallèles au rivage méditerranéen, s´étageant du Nord au Sud : la chaîne du Tell, entre la mer et les hautes plaines du Chlef, de la Mitidja, d´Annaba ; de hautes plaines intérieures (chotts El Chergui, El Hodna et Tarf); enfin l´Atlas saharien, avec les massifs des Ksour, de l´Amour et des Ouled Naïls. Deux énormes massifs dunaires se déploient en arc de cercle au sud de l´Atlas et ouvrent la porte du Sahara : le Grand Erg Occidental, au bord duquel sont installées des oasis telles que El Goléa, Timimoun, Beni Abbès, Taghit ; le Grand Erg Oriental, de part et d´autre duquel se trouvent les « roches réservoir » des hydrocarbures (Hassi Messaoud, In Aménas, Edjeleh, notamment). Plus au Sud, d´Ouest en Est, le territoire algérien se répartit entre d´énormes ensembles de sables quaternaires (ergs Iguidi et Chech, partagés avec la Mauritanie), de grands regs désolés (Tanezrouft), de massifs gréseux, « baignant » dans un univers de sables (Adrar Ahnet et de l´Immidir, Tassili du Hoggar, Tassili des Ajjers) enserrant le Hoggar et la Tefedest, zone de montagnes d´altitude, composées de roches du socle primaire africain et de roches éruptives, telles le basalte ou la phonolithe. Dans le Hoggar, se trouve le point culminant de l´Algérie : la montagne Tahat.

Climat :

L´Algérie a, au Nord, un climat méditerranéen, avec des étés chauds et secs et des hivers pluvieux et froids. Dans les montagnes – chaîne du Tell et Atlas saharien, aux sommets oscillants entre 1600 et 2300 mètres d´altitude, les hivers sont rigoureux et la neige peut tomber. La partie saharienne est caractérisée par un climat aride, avec des précipitations inférieures à 100 mm/an. Les températures diurnes sont élevées en été, sauf en altitude dans le massif du Hoggar et sur le plateau des Ajjers. Elles atteignent les 50° C à In Salah. Les écarts de température sont importants en hiver.

Faune et flore :

La partie côtière possède une végétation de type méditerranéen. Oliviers, agrumes, figuiers, amandiers, vignes et pistachiers en composent les vergers ; les champs sont cultivés de céréales, tabac, alfa et alternent avec les cultures maraîchères (tomates, poivrons, aubergines, carottes, oignons, melons, pastèques). Les terres pauvres sont consacrées au parcage des moutons et chèvres.

Dans la montagne se succèdent la forêt de chêne–liège, de pins d´Alep, de thuyas et le maquis, dans lesquels vit le sanglier.

Dans les oasis, vous trouverez des palmier–dattiers et arbres fruitiers (pêchers, abricotiers, agrumes). La végétation saharienne est composée d´un millier d´espèces. Le Sahara est un point de rencontre entre familles végétales « holarctiques » (crucifères, rosacées, ombellifères, renonculacées, labiées, chénopodiacées) et familles « tropicales » (convolvulacées, capparidacées, asclépiadacées), voisinant avec des espèces spécifiques, les endémiques (zygophyllacées).

Dans les massifs rocheux, l´eau peut rester captive en surface ou en profondeur et permet la vie végétale. Les cours des oueds sont également marqués par la présence d´arbres, tels le tamaris, l´acacia, le balanite d´Egypte, le jujubier en buissons, l´aubépine (rhus tripartita), le maerua crassifolia, le caliotrope (torha) et les palmiers – doum et dattier.

Dans les zones bien « hydratées » poussent le laurier–rose et les roseaux. Au pied des parois rocheuses bordant les canyons à gueltas, on trouve le figuier et, dans les fissures de ces parois, le câprier. Les graminées sont un aliment de base pour les herbivores sauvages et domestiques. Parmi les spécificités végétales locales, nous devons évoquer la présence sur le plateau des Ajjers des célèbres cyprès (cupressus dupreziana) et des oliviers du Hoggar, qui n´auraient plus, de nos jours, la possibilité de croître.

Les plaines sont le domaine de la gazelle dorcas, les reliefs celui du mouflon à manchettes. Les zones rocheuses sont habitées par des damans, qui vivent en colonies extrêmement bien organisées.

Parmi les carnivores, on rencontre le guépard, qui vit encore dans certains massifs, tels le Hoggar et l´Immidir, le chacal, le renard famélique du désert, le fennec et le chat des sables (felis margarita).

Parmi les reptiles, on voit fréquemment l´ametartar (agame de Bibron), l´uromastix (ou fouette–queue) à l´allure préhistorique, plus rarement le nocturne varan du désert, les vipères (cornues et de l´erg), la couleuvre (psammophis chokari), le scinque ou poisson des sables.

Parmi les oiseaux, le gros corbeau est très présent et le charmant moula–moula est le plus familier. Porte–bonheur des caravanes, cet attachant petit traquet porte une robe noire et blanche. Les alouettes beiges et les courvites Isabelle sont également assez fréquents. Dans le ciel, un grand rapace blanc et noir tournoie parfois. Il s´agit du percnoptère d´Egypte. Les bulbuls fréquentent les oasis et certaines grandes gueltas en colonies bruyantes.

Certaines vasques d´eau naturelle permettent la vie de poissons, tels les barbeaux.

Langue :
L'arabe parlé en Algérie présente de nombreuses différences régionales. Il est par exemple plus doux du côté tunisien et plus guttural à l'approche de la frontière marocaine. Des langues d'origine berbère comme le touareg (tamachek) et le kabyle (tamazight) sont également parlées dans le pays. Le tamazight a été officiellement reconnu comme deuxième langue nationale en Algérie en mars 2002. La prononciation de l'arabe est difficile. Elle se caractérise notamment par l'utilisation de la diphtongue ou (comme dans "chou") et de phonèmes particulièrement difficiles à prononcer pour le débutant : le ’ayn et le coup de glotte. Sans équivalent en français, le son ’ayn ressemble au coup de glotte (non représenté dans l’alphabet), mais il s’obtient par une forte contraction des muscles du fond de la gorge.

Bonjour
 : salaem/salaem 'alekoum
Au revoir : beslaema / tebqa a’la kher
Merci : saha/sahet
Oui : wah
Non : la
Excusez-moi : smaehli

Religion :
Musulmans sunnites. Il existe une infime minorité chrétienne, essentiellement en Kabylie. Religion d'État en Algérie, l'islam puise aux mêmes racines que les autres religions monothéistes nées au Proche-Orient : le judaïsme et le christianisme. Le livre saint de l'islam, le Coran, fait ainsi fréquemment référence à des personnages également présents dans la Bible ou la Torah.

Gastronomie :
Algérie du Nord: comme dans les autres pays du Maghreb, la cuisine est dominée par le couscous et les tagines de viandes aux légumes (pommes de terre, courgettes, aubergines). Les soupes sont présentes également (chorba), à base de tomates, oignons et viande ; ainsi que les salades basées sur la tomate, la laitue, les concombres et les olives. Pâtes et riz font également partie de l´alimentation quotidienne. Les pâtisseries à base de miel, pâte d´amandes ou de noix sont dégustées régulièrement. En milieu saharien, les nomades se nourrissaient traditionnellement de lait (de chèvre, de chamelle), de céréales, de dattes et occasionnellement de viande. Mil, sorgho, blé servent encore à préparer bouillies, galettes ou couscous. Galette de mouture de céréales sans levain, la taguella se cuit dans le sable, lors des sorties dans le désert. L´elfetat est une crêpe épaisse sans œufs, cuite sur une pierre chauffée, que l´on émiette également dans une sauce. Le lait est consommé frais, aigri, caillé ou sous forme de fromages et de beurre fondu.

Formalités :

  • Passeport valide 6 mois après la date du retour.
  • Pour les ressortissants français, le visa est obligatoire. Vous devez faire les démarches vous-même auprès du Consulat d’Algérie, dans ce cas merci de bien vouloir nous contacter pour que nous vous fournissions une attestation de prise en charge de notre équipe locale à laquelle nous joindrons la facture.
  • Vous pouvez également faire une demande auprès de Lisco qui se chargera des formalités administratives moyennant paiement : http://www.visa-office.fr/spip.php?article=1&Submit=Envoyer 
  • Pour les autres ressortissants, merci de vous référer au site http://www.action-visas.com

Encadrement:

  • Voyages encadrés : Un accompagnateur francophone de notre agence 
  • Voyages Liberté : Sans accompagnateur, logistique sur place de notre agence

Monnaie :

L´unité monétaire est le Dinar algérien (DZD), qui se divise en 100 centimes.
Pour 1 € vous aurez environ : 146,69 Dinar (taux en Mai 2023).

Décalage horaire :
Pas de décalage horaire en hiver, -1 heure en été

Équipement :

15 kg  maximum en dehors de votre bagage à main.
1 sac marin, sac à dos ou sac de voyage avec des roulettes, plus facile à transporter.
 + grand sac plastique pour protéger les vêtements en cas d'orage
1 petit sac à dos (30 litres) (affaires de la journée) = bagage à main dans l'avion.
1 sac de couchage
Chaussures de marche (légères et solides) ou chaussures de moyenne montagne (en cuir).
Les chaussures doivent avoir été déjà portées !!
1 paire de baskets  ou espadrilles pour le soir.
Anorak chaud ou petite veste en duvet en hiver, et veste type Goretex en été.
2 pulls over : 1 léger + 1 très chaud (ou fibre dite "polaire").
Cape de pluie.
Chemises, Tee-shirts, pantalon confortable, training selon les goûts de chacun.
Short long et maillot de bain (à partir de mai).
Serviette de bain
Chapeau et lunettes de soleil.                                                   
Chaussettes laine et coton.
1 boussole.
1 pochette plastique pour protéger les documents du road book.
Lampe de poche (type frontale), piles et ampoules de rechange.
2 Gourdes d'un litre minimum et canif de poche.
Nécessaire de toilette (serviettes rafraîchissantes pour remplacer l’eau de toilette : lingettes).
Papier hygiénique et briquet pour brûler celui-ci après usage.
Petite pharmacie personnelle (médicaments personnels, aspirine ou doliprane, vitamine C, anti diarrhéique, collyre, crème solaire (lèvres et peau), crème hydratante, un rouleau de sparadrap, une bande élastique adhésive large style Elastoplast
(éventuellement "double-peau" contre les ampoules), une boite de pansements adhésifs, pochettes de désinfectants prêtes à l'emploi, 10 compresses stériles, pastilles de micro pure ou d'hydroclonazone pour désinfecter l'eau et anti-moustique.

Nous vous conseillons de prendre des valises à roulettes par commodité, sauf pour les programmes avec des animaux de bas (chameaux, mules, ânes…) où il faut privilégier les sacs à dos et sacs de voyages pour éviter de blesser les animaux.