Niveaux de difficulté : Moyen Période favorable : De septembre à mai
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Optez pour un Circuit désert - découverte du plateau des Ajjers en Algérie avec Akaoka ! L’Algérie est un pays d’Afrique du Nord faisant partie du Maghreb. Avec une superficie de 2 381 741 km2, c'est aussi le plus grand pays d'Afrique, du monde arabe et de la mer Méditerranée.
Le climat de l'Algérie est caractérisé par une variété d'ondulations.                      
 -La côte nord bénéficie d'un climat méditerranéen, avec des étés secs et chauds et des hivers doux et humides. Les villes côtières et la Kabylie bénéficient de températures comprises entre 8°C et 30°C.
-Dans la région du sud du Sahara, le climat est généralement sec dans le désert, avec des fluctuations de température allant de 45°C le jour à 5°C la nuit, avec de très faibles précipitations. Les balades dans le désert doivent se faire en hiver, de préférence avant avril.
-Dans les zones montagneuses, notamment dans la région des Aurès, le climat est rude, avec des chutes de neige (-18°C) en hiver, étouffantes en été et une chaleur sèche (50°C à l'ombre, 38°C en moyenne).
Nous vous conseillons la période de septembre à mai pour apprécier votre séjour circuit désert avec Akaoka !
Le plateau d'Ajjer, localisé très proche de la Libye, s'étend à l'est de la région du Tassilis en Algérie. Vous observerez des paysages fascinants où les mondes semblent se chevaucher, des reliefs surnaturels qui se croisent lors d'une randonnée dans les Tasiris d'Ager nous surprennent : les plaines de la lune, les plateaux secs, les dunes de sable des collines, l'oued isolé, un canyon sinueux. Mais outre le charme que nous offre la nature, Tasilis possède un impressionnant musée à ciel ouvert : porte d'entrée sur l'histoire de la civilisation qu'il nous faut traverser lors de ce séjour. En 4x4 ou en dromadaire, notre trekking nous emmène au centre de l'un des plus importants complexes d'art rupestre au monde, le plateau du Tasilinage, gardien de ces œuvres passées qui prouvent mille ans d'histoire. La faune et la flore semblent préhistoriques lors de ce circuit désert, évoluants avec les aléas climatiques. Depuis le Djanet, vous découvrirez dans ce circuit désert les Tasiris algériens et quelques-uns des grands endroits de Sepha, Tamrit, Tin Abotaka et Tans My Tech. Le monde semble y être presque perdu, recouvert de paysages magnifiques qui réveillent les réverbérations du passé.

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Itinéraires

Jour 1

Djanet – Tassili n’Ajjers

1 h de transfert.
Arrivée à Djanet, selon le programme des vols, transfert en 4X4 après une courte halte en ville, rencontre avec l'équipe des âniers au pied des falaises du Tassili n'Ajjer, bivouac sur place.

Jour 2

Agba Tafaloulete - Tamrit

5 à 6 h de marche.
Tôt le matin, après le petit-déjeuner, nous commençons l'ascension de l'Agba Tafaloulete, (800 m de dénivelé en 3 heures), alors que tous les bagages et vivres sont transportés par les ânes ; ces derniers présentent une habilité remarquable grâce à leur petit gabarit à se faufiler à travers des sentiers étroits et assez abruptes.
Pique-nique de midi en cour de piste, et continuation dans l'après-midi pour arriver au premier site important : Tamrit, visite d'un canyon, vallée des Cyprés et d'autres peintures, bivouac.

Jour 3

Tamrit - In Touhami – In Itinene – Tin Tazarrift

4 à  5h de marche.
En quête d'autres fresques, nous continuons à  marcher à travers les infinis labyrinthes de In Itinene et Tin Tazarrift pour découvrir une multitude des peintures rupestres (têtes rondes, danseuses, bovidés et scénes de chasse…), bivouac.

Jour 4

Tin Tazarrift - Sefar

4 à 5 h de marche.
Sefar : c'est l'un des sites les plus riches en peintures, où l'on trouve l'impressionnante représentation du "Dieu de Sefar", une sorte de grand personnage qui semble faire état de chef des lieux. Nuis en bivouac.

Jour 5

Sefar

4 à 5 h de marche.
Le site de Sefar est tellement riche qu'une deuxième journée n'est pas de trop pour découvrir tous ses trésors. Bivouac.

Jour 6

Sefar – Tissouar - Djabbarene

4 à 5 h de marche.
En quittant Sefar pour aller rejoindre Djabbarene, nous nous arrêtons à Tissouar, visite du site et bivouac sur place.

Jour 7

Djabbarene

4 à 5 h de marche.
Nous profitons de la finesse des peintures que renferme ce site exceptionnel pour finir en beauté notre voyage dans la préhistoire, bivouac.

Jour 7

Djabbarene – Djanet - Téghargharte

4 à 5 h de marche, 1 h de transfert en 4x4.
Nous quittons le plateau par l'Agba d'Aghoum, après avoir admiré l'immensité des paysages depuis les balcons de Djabbarene.
Dernier déjeuner avec l'équipe des âniers avant de rejoindre le centre de Djanet pour se rafraîchir et partir à découverte de la belle Oasis de Djanet.
Après-midi dans les belles dunes de Téghargharte pour découvrir l'une de plus belles gravures de la région "La Vache qui pleure", bivouac.

Jour 9

Djanet

15 minutes de transfert.
Transfert vers l'aéroport selon le programme des vols.

  • Les vols aller-retours si cette option a été sélectionnée lors de l'établissement de votre devis.
  • Le voyage en pension complète (sauf le 1er et dernier jour) avec hébergement en bivouac
  • L'accueil et les transferts à l'aéroport.
  • Les repas du 1er et denier jour.
  • Les boissons et les extras personnels.
  • Les frais d'obtention du visa.
  • Les cadeaux et pourboires. À ce niveau, il n'y a aucune obligation. Chaque personne est libre d'offrir ce qu'elle désire. Les pourboires ne représentent pas un deuxième salaire, mais simplement un geste pour les remercier de l'attention qu'ils vous ont portée durant le séjour.
  • Le plus important est la façon dont vous donnez plutôt que le montant. En règle générale, nous conseillons de donner entre 15 et 20 euros par participant. Pensez simplement à faire des enveloppes séparées pour le guide et le reste de l'équipe.
  • L'assurance annulation et rapatriement.
  • Les vols aller-retours si cette option n'a pas été sélectionnée lors de l'établissement de votre devis.
  • Découverte privilégiée d'un musée à ciel ouvert de peintures datant de plus de 6 000 ans telles qu'Henri L'hôte les a découvertes dans les années 1950 et principalement des sites « Sefaret Tamrit ».
  • Retour dans le temps en faisant revivre toute cette région à la seule lecture de ces peintures qui nous racontent la vie d'avant la désertification.
  • Accompagnateur francophone de l'agence
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Carte d'identité :
Intitulé officiel du pays : République algérienne démocratique et populaire
Superficie : 2 381 741 km²
Population : 46,3 millions d'habitants  (2023)
Capitale : Alger
Religions : islam sunnite
Peuples et ethnies : Arabes, Berbères (Kabyles, Touaregs)
Langues : arabe (langue officielle), français et dialectes berbères (tamazight)
Institutions politiques : république unitaire à régime présidentiel. L'islam est religion d'État. Parlement bicaméral

Histoire :

Ier-XVIe siècles - L'Algérie est historiquement peuplée de Berbères, peuple né de différentes migrations au cours de la préhistoire. Ils sont soumis au Ier siècle par le puissant Empire romain, qui christianise la région. Au VIIe siècle, les Omeyyades, dynastie arabe conquérante dont l'empire a pour capitale Damas, ajoutent l'Algérie à la longue liste des pays qu'ils dominent. Ils apportent avec eux une nouvelle religion : l'islam. Les Berbères n'ont de cesse de résister aux Arabes durant les siècles suivants. Dans le même temps, la côte du Maghreb sert de base aux nombreux corsaires qui pillent les navires marchands naviguant en Méditerranée. Au XVIe siècle, le corsaire turc Barberousse, alors maître d'Alger, met le pays sous la protection de l'autorité ottomane d'Istanbul.

1830 - Colonisation de l'Algérie, quand les troupes françaises forcent le dey d'Alger à capituler. Elles se heurtent à l'armée de l'émir Abd el-Kader. Il faudra plus de quinze ans à la France pour venir à bout de la résistance de celui qui est devenu l'une des plus grandes figures de l'histoire algérienne.

1848-1943 - Après sa capitulation, en 1848, la France applique sans entraves son programme colonial. Il mélange un progrès notable des infrastructures (routes, voies ferrées) aux habituelles injustices du colonialisme : la culture locale est niée, les mosquées transformées en églises, les terres confisquées et confiées à des colons blancs. Le mécontentement gagne du terrain à partir des années 1920. En 1943, le Manifeste du peuple algérien demande l'égalité entre les Français et les Algériens, considérés comme indigènes par l'administration coloniale. Des débuts de soulèvements sont impitoyablement réprimés dans les années qui suivent.

1954 - Le Front de libération nationale engage la lutte armée contre la puissance coloniale le 1er novembre. Une première vague d'attentats, révèle l'existence d'une opposition algérienne organisée et déterminée. Elle attire l'attention de l'opinion publique française sur la situation en Algérie.

1957-1961 - Les échos en France de la bataille d'Alger (1957), le trouble de l'opinion publique française et la difficulté à justifier la politique coloniale (la Tunisie a obtenu son indépendance en 1957) poussent de Gaulle à envisager l'autodétermination du pays en 1959. Il doit alors faire face aux Français d'Algérie (les pieds-noirs), attachés à leur position dans la colonie, et à une partie de l'armée française. En 1961, des généraux français sont à l'origine d'une tentative de putsch militaire à Alger. Leur initiative échoue mais ils poursuivent leur opposition à la politique du général de Gaulle en créant l'OAS (Organisation armée secrète), qui perpétue des attentats en France et en Algérie. Un référendum est enfin organisé en métropole et en Algérie en janvier 1961. Il approuve massivement l'indépendance de l'Algérie, qui devient réalité l'année suivante avec les accords d'Évian. La guerre d'Algérie marque encore cruellement les consciences collectives. En 2000, les révélations de militaires français qui ont reconnu avoir eu recours à la torture durant le conflit ont relancé le débat en France.

1963 - Ahmed Ben Bella, issu du FLN, est proclamé président d'une Algérie ravagée par la guerre. De l'autre côté de la Méditerranée, l'intégration en France de milliers de pieds-noirs, symboles de la défaite pour les uns et de l'oppression coloniale pour les autres, crée des troubles.
Années 1960-1980 - Ben Bella n'a guère le temps de mener à bien la politique d'inspiration socialiste qu'il s'est fixée.

1965 - l'armée prend le pouvoir pour le donner au colonel Houari Boumédiène. Ce dernier privilégie l'industrialisation du pays aux dépens de l'agriculture, ce qui rend l'Algérie dépendante de l'importation de produits alimentaires. À sa mort, en 1978, il est remplacé par le colonel Chadli. Ce dernier est réélu en 1984 et 1989.

1988 – Apparition au pouvoir des signes d'une opposition, lorsque des milliers d'Algériens descendent dans la rue pour dénoncer les pénuries alimentaires et réclamer la démocratisation du régime. Le gouvernement répond en autorisant le multipartisme. Le Front islamique du salut (FIS), avant interdit, peut ainsi faire ouvertement campagne. Dès lors, il n'a de cesse de canaliser le mécontentement.

1991-1992 - La montée du FIS culmine au premier tour des élections législatives, où le parti islamique devance de loin le FLN. Le deuxième tour n'aura jamais lieu : Chadli démissionne et il est remplacé par le haut comité d'État, qui dissout le FIS et proclame l'état d'urgence. Trente ans après son indépendance, l'Algérie entre dans une crise politique.

1992 - Mohammed Boudiaf est proclamé président. Il est assassiné quelques mois plus tard et est remplacé par Ali Kafi. Le FIS, dans le même temps, n'a pas lâché prise. Sa branche armée, le GIA (Groupement islamique armé) multiplie les attentats qui plongent le pays dans la terreur.

1994-1998 - En 1994, le haut comité remplace Ali Kafi par Liamine Zeroual. Ce dernier est confirmé président par le scrutin de 1995, qui se déroule dans un climat de violence. Sa politique est marquée par l'intransigeance vis-à-vis du FIS, tandis que le pays continue à vivre dans un climat de guerre civile. En juin 1998, le chantre de la musique et de la culture berbère, Lounès Matoub est assassiné.

1999-2003 – En 1999, Liamine Zeroual annonce la tenue d'élections présidentielles anticipées et déclare ne pas être candidat. Abdelaziz Bouteflika, ancien ministre des Affaires étrangères de Boumédiène, seul candidat après le retrait de toutes les autres candidatures, est élu président. Le gouvernement formé par le nouveau chef de l'État ne marque pas de rupture évidente avec le système en place depuis la décolonisation. Depuis, l'Algérie alterne périodes de calme et vagues de violence (en particulier pendant le ramadan de 1999), tant de la part des islamistes que de la répression policière. L'Union Européenne a repris des contacts économiques avec le pays. En 2001, la Grande Kabylie s'embrase après la mort d'un lycéen dans une gendarmerie. En Kabylie, les élections locales d'octobre 2002 se déroulent dans un climat de grande violence. En mai 2003, un séisme frappe violemment l'est d'Alger, faisant 2 500 morts et plus de 10 000 blessés.

2007 – En avril, un double attentat islamiste meurtrier frappe Alger. En décembre, le terrorisme réapparaît dans la ville blanche, faisant de nombreuses victimes.

2019 - Sous la pression de manifestations de masse, et alors qu'il se présente pour un cinquième mandat, Abdelaziz Bouteflika démissionne le 2 avril 2019. Abdelmadjid Tebboune lui succède le 19 décembre 2019.

 Géographie :
L´Algérie est constituée de deux zones : le Nord, d´une superficie de 381 000 km² et le Sud, où s´étend le « territoire saharien » qui couvre 2 000 000 km². Le Nord est constitué de trois zones parallèles au rivage méditerranéen, s´étageant du Nord au Sud : la chaîne du Tell, entre la mer et les hautes plaines du Chlef, de la Mitidja, d´Annaba ; de hautes plaines intérieures (chotts El Chergui, El Hodna et Tarf); enfin l´Atlas saharien, avec les massifs des Ksour, de l´Amour et des Ouled Naïls. Deux énormes massifs dunaires se déploient en arc de cercle au sud de l´Atlas et ouvrent la porte du Sahara : le Grand Erg Occidental, au bord duquel sont installées des oasis telles que El Goléa, Timimoun, Beni Abbès, Taghit ; le Grand Erg Oriental, de part et d´autre duquel se trouvent les « roches réservoir » des hydrocarbures (Hassi Messaoud, In Aménas, Edjeleh, notamment). Plus au Sud, d´Ouest en Est, le territoire algérien se répartit entre d´énormes ensembles de sables quaternaires (ergs Iguidi et Chech, partagés avec la Mauritanie), de grands regs désolés (Tanezrouft), de massifs gréseux, « baignant » dans un univers de sables (Adrar Ahnet et de l´Immidir, Tassili du Hoggar, Tassili des Ajjers) enserrant le Hoggar et la Tefedest, zone de montagnes d´altitude, composées de roches du socle primaire africain et de roches éruptives, telles le basalte ou la phonolithe. Dans le Hoggar, se trouve le point culminant de l´Algérie : la montagne Tahat.

Climat :

L´Algérie a, au Nord, un climat méditerranéen, avec des étés chauds et secs et des hivers pluvieux et froids. Dans les montagnes – chaîne du Tell et Atlas saharien, aux sommets oscillants entre 1600 et 2300 mètres d´altitude, les hivers sont rigoureux et la neige peut tomber. La partie saharienne est caractérisée par un climat aride, avec des précipitations inférieures à 100 mm/an. Les températures diurnes sont élevées en été, sauf en altitude dans le massif du Hoggar et sur le plateau des Ajjers. Elles atteignent les 50° C à In Salah. Les écarts de température sont importants en hiver.

Faune et flore :

La partie côtière possède une végétation de type méditerranéen. Oliviers, agrumes, figuiers, amandiers, vignes et pistachiers en composent les vergers ; les champs sont cultivés de céréales, tabac, alfa et alternent avec les cultures maraîchères (tomates, poivrons, aubergines, carottes, oignons, melons, pastèques). Les terres pauvres sont consacrées au parcage des moutons et chèvres.

Dans la montagne se succèdent la forêt de chêne–liège, de pins d´Alep, de thuyas et le maquis, dans lesquels vit le sanglier.

Dans les oasis, vous trouverez des palmier–dattiers et arbres fruitiers (pêchers, abricotiers, agrumes). La végétation saharienne est composée d´un millier d´espèces. Le Sahara est un point de rencontre entre familles végétales « holarctiques » (crucifères, rosacées, ombellifères, renonculacées, labiées, chénopodiacées) et familles « tropicales » (convolvulacées, capparidacées, asclépiadacées), voisinant avec des espèces spécifiques, les endémiques (zygophyllacées).

Dans les massifs rocheux, l´eau peut rester captive en surface ou en profondeur et permet la vie végétale. Les cours des oueds sont également marqués par la présence d´arbres, tels le tamaris, l´acacia, le balanite d´Egypte, le jujubier en buissons, l´aubépine (rhus tripartita), le maerua crassifolia, le caliotrope (torha) et les palmiers – doum et dattier.

Dans les zones bien « hydratées » poussent le laurier–rose et les roseaux. Au pied des parois rocheuses bordant les canyons à gueltas, on trouve le figuier et, dans les fissures de ces parois, le câprier. Les graminées sont un aliment de base pour les herbivores sauvages et domestiques. Parmi les spécificités végétales locales, nous devons évoquer la présence sur le plateau des Ajjers des célèbres cyprès (cupressus dupreziana) et des oliviers du Hoggar, qui n´auraient plus, de nos jours, la possibilité de croître.

Les plaines sont le domaine de la gazelle dorcas, les reliefs celui du mouflon à manchettes. Les zones rocheuses sont habitées par des damans, qui vivent en colonies extrêmement bien organisées.

Parmi les carnivores, on rencontre le guépard, qui vit encore dans certains massifs, tels le Hoggar et l´Immidir, le chacal, le renard famélique du désert, le fennec et le chat des sables (felis margarita).

Parmi les reptiles, on voit fréquemment l´ametartar (agame de Bibron), l´uromastix (ou fouette–queue) à l´allure préhistorique, plus rarement le nocturne varan du désert, les vipères (cornues et de l´erg), la couleuvre (psammophis chokari), le scinque ou poisson des sables.

Parmi les oiseaux, le gros corbeau est très présent et le charmant moula–moula est le plus familier. Porte–bonheur des caravanes, cet attachant petit traquet porte une robe noire et blanche. Les alouettes beiges et les courvites Isabelle sont également assez fréquents. Dans le ciel, un grand rapace blanc et noir tournoie parfois. Il s´agit du percnoptère d´Egypte. Les bulbuls fréquentent les oasis et certaines grandes gueltas en colonies bruyantes.

Certaines vasques d´eau naturelle permettent la vie de poissons, tels les barbeaux.

Langue :
L'arabe parlé en Algérie présente de nombreuses différences régionales. Il est par exemple plus doux du côté tunisien et plus guttural à l'approche de la frontière marocaine. Des langues d'origine berbère comme le touareg (tamachek) et le kabyle (tamazight) sont également parlées dans le pays. Le tamazight a été officiellement reconnu comme deuxième langue nationale en Algérie en mars 2002. La prononciation de l'arabe est difficile. Elle se caractérise notamment par l'utilisation de la diphtongue ou (comme dans "chou") et de phonèmes particulièrement difficiles à prononcer pour le débutant : le ’ayn et le coup de glotte. Sans équivalent en français, le son ’ayn ressemble au coup de glotte (non représenté dans l’alphabet), mais il s’obtient par une forte contraction des muscles du fond de la gorge.

Bonjour
 : salaem/salaem 'alekoum
Au revoir : beslaema / tebqa a’la kher
Merci : saha/sahet
Oui : wah
Non : la
Excusez-moi : smaehli

Religion :
Musulmans sunnites. Il existe une infime minorité chrétienne, essentiellement en Kabylie. Religion d'État en Algérie, l'islam puise aux mêmes racines que les autres religions monothéistes nées au Proche-Orient : le judaïsme et le christianisme. Le livre saint de l'islam, le Coran, fait ainsi fréquemment référence à des personnages également présents dans la Bible ou la Torah.

Gastronomie :
Algérie du Nord: comme dans les autres pays du Maghreb, la cuisine est dominée par le couscous et les tagines de viandes aux légumes (pommes de terre, courgettes, aubergines). Les soupes sont présentes également (chorba), à base de tomates, oignons et viande ; ainsi que les salades basées sur la tomate, la laitue, les concombres et les olives. Pâtes et riz font également partie de l´alimentation quotidienne. Les pâtisseries à base de miel, pâte d´amandes ou de noix sont dégustées régulièrement. En milieu saharien, les nomades se nourrissaient traditionnellement de lait (de chèvre, de chamelle), de céréales, de dattes et occasionnellement de viande. Mil, sorgho, blé servent encore à préparer bouillies, galettes ou couscous. Galette de mouture de céréales sans levain, la taguella se cuit dans le sable, lors des sorties dans le désert. L´elfetat est une crêpe épaisse sans œufs, cuite sur une pierre chauffée, que l´on émiette également dans une sauce. Le lait est consommé frais, aigri, caillé ou sous forme de fromages et de beurre fondu.

Formalités :

  • Passeport valide 6 mois après la date du retour.
  • Pour les ressortissants français, le visa est obligatoire. Vous devez faire les démarches vous-même auprès du Consulat d’Algérie, dans ce cas merci de bien vouloir nous contacter pour que nous vous fournissions une attestation de prise en charge de notre équipe locale à laquelle nous joindrons la facture.
  • Vous pouvez également faire une demande auprès de Lisco qui se chargera des formalités administratives moyennant paiement : http://www.visa-office.fr/spip.php?article=1&Submit=Envoyer 
  • Pour les autres ressortissants, merci de vous référer au site http://www.action-visas.com

Encadrement:

  • Voyages encadrés : Un accompagnateur francophone de notre agence 
  • Voyages Liberté : Sans accompagnateur, logistique sur place de notre agence

Monnaie :

L´unité monétaire est le Dinar algérien (DZD), qui se divise en 100 centimes.
Pour 1 € vous aurez environ : 146,69 Dinar (taux en Mai 2023).

Décalage horaire :
Pas de décalage horaire en hiver, -1 heure en été

Équipement :

15 kg  maximum en dehors de votre bagage à main.
1 sac marin, sac à dos ou sac de voyage avec des roulettes, plus facile à transporter.
 + grand sac plastique pour protéger les vêtements en cas d'orage
1 petit sac à dos (30 litres) (affaires de la journée) = bagage à main dans l'avion.
1 sac de couchage
Chaussures de marche (légères et solides) ou chaussures de moyenne montagne (en cuir).
Les chaussures doivent avoir été déjà portées !!
1 paire de baskets  ou espadrilles pour le soir.
Anorak chaud ou petite veste en duvet en hiver, et veste type Goretex en été.
2 pulls over : 1 léger + 1 très chaud (ou fibre dite "polaire").
Cape de pluie.
Chemises, Tee-shirts, pantalon confortable, training selon les goûts de chacun.
Short long et maillot de bain (à partir de mai).
Serviette de bain
Chapeau et lunettes de soleil.                                                   
Chaussettes laine et coton.
1 boussole.
1 pochette plastique pour protéger les documents du road book.
Lampe de poche (type frontale), piles et ampoules de rechange.
2 Gourdes d'un litre minimum et canif de poche.
Nécessaire de toilette (serviettes rafraîchissantes pour remplacer l’eau de toilette : lingettes).
Papier hygiénique et briquet pour brûler celui-ci après usage.
Petite pharmacie personnelle (médicaments personnels, aspirine ou doliprane, vitamine C, anti diarrhéique, collyre, crème solaire (lèvres et peau), crème hydratante, un rouleau de sparadrap, une bande élastique adhésive large style Elastoplast
(éventuellement "double-peau" contre les ampoules), une boite de pansements adhésifs, pochettes de désinfectants prêtes à l'emploi, 10 compresses stériles, pastilles de micro pure ou d'hydroclonazone pour désinfecter l'eau et anti-moustique.

Nous vous conseillons de prendre des valises à roulettes par commodité, sauf pour les programmes avec des animaux de bas (chameaux, mules, ânes…) où il faut privilégier les sacs à dos et sacs de voyages pour éviter de blesser les animaux.